3 facteurs déterminants de la longévité d’une toiture en chaume

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Apparue au XIXème siècle, le chaume servait à recouvrir les toits des habitations. Il est apprécié pour son faible coût et pour la bonne isolation thermique qu’il offre. À la fin du siècle, il était de moins en moins utilisé à cause de l’arrivée des nouveaux matériaux de toiture sur le marché. Aujourd’hui, la toiture en chaume est revisitée par les couvreurs et redevient de plus en plus tendance. La version actuelle est en effet, plus travaillée, plus solide et durable. Cependant, ce n’est en aucun cas, le type ni le modèle qui détermine la longévité de vie d’une toiture en chaume. Certains points doivent être discutés si vous prévoyez de remplacer votre toiture en chaume. Nous vous les précisons dans cet article.

Une inclinaison importante

S’il y a bien une raison qui explique la longévité d’un toit en chaume, c’est sa pente. Contrairement aux autres types de toiture, comme la tuile, qui requiert une inclinaison minimale de 20 % ou l’ardoise qui a besoin d’une pente de 26 %, la toiture en chaume nécessite un certain degré d’inclinaison, soit à 40 % minimum.

En effet, plus vous misez sur la pente, plus vous prolongez sa durée de vie. Cela peut s’expliquer par le fait que les pentes servent précisément à faciliter l’évacuation des eaux de pluie et ce, évite les problèmes dus à une infiltration ou à l’humidité. Par conséquent, on peut constater que les toits en pente sont plus résistants, plus performants et surtout, grâce à cette forte pente, le toit est mieux protégé contre les changements climatiques.

Pour garantir une longévité atteignant les 50 ans et plus, l’idéal est de miser sur une pente de 45°, à condition qu’elle soit entretenue régulièrement (tous les 3 ans). En revanche, en ce qui concerne les petites structures, une inclinaison minimale de 35 % conviendra.

Le choix du chaume

À ce stade, il est plus question de qualité que de type. En effet, les roseaux ou les origines du chaume proviennent de la Chine, de l’Europe de l’ouest et des Pays-Bas. Actuellement, d’autres pays se mettent également dans la culture de ces plantes. Sur le marché des matériaux pour toiture, les roseaux sont de plus en plus choisis par les couvreurs. Le but est que vous sachiez faire la différence entre un chaume de bonne qualité et un chaume d’une basse qualité et ce, par son origine. Pour ce faire, il suffit de se renseigner auprès de votre chaumier de la provenance des roseaux. S’ils viennent de l’un des pays cités ci-dessus, il est sûr qu’ils sont de bonne qualité. Selon les chercheurs expérimentés, les bons roseaux proviennent des eaux douces du nord des Pays-Bas. En revanche, si les roseaux s’avèrent de mauvaise qualité, leur durée de vie peut être limitée à 10 ans maximum.

Le soleil : un facteur à prendre en compte

Comme tout le monde le sait, le chaume est un matériau imperméable. De plus, il est naturellement résistant. À l’instar de tout type de matériaux naturels, le soleil, l’aération et la lumière contribuent à leur entretien. Par conséquent, il est jugé utile de préciser que l’orientation d’une toiture en chaume joue un grand rôle dans sa longévité. C’est pourquoi, un emplacement au sud ou à l’est favoriserait la durée de vie d’une toiture en chaume. À part l’orientation, il faut également prendre en compte l’environnement où elle sera placée. Par exemple, il est envisageable et très bénéfique de l’installer au milieu des arbres. Cela permettra d’offrir plus de rayons de soleil et de vent à la toiture.

Bon à savoir :

Si vous doutez de l’emplacement, de la qualité ou de l’orientation de la toiture en chaume à choisir, il est recommandé de demander conseil à des couvreurs professionnels ou à votre chaumier. Il serait aussi judicieux de lui confier la mise en place, la rénovation et même de l’isolation du toit. Le but est que vous pourriez profiter de votre toit pendant un long moment.

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